Le football africain, malgré l'immense potentialité de talents que regorge
le continent noir, ne progressera que si ses dirigeants s'adaptent à la
mondialisation de ce sport. Pourtant, ce retard n'a pas empêché la FIFA
de choisir l'Afrique du Sud pour organiser la première coupe du Monde
de football en terre africaine. C'est un geste très fort et très symbolique.
Mais ce sont surtout de grands défis à relever et qui sont encore là :
- La question des jeunes joueurs mineurs ;
- La fraude sur l'âge des footballeurs ;
- Les modes de règlement des litiges sportifs ;
- La sécurité des joueurs lors des compétitions de la CAF ;
- L'absence des agents sportifs africains dans les gros transferts ;
- Le manque d'engagement syndical des joueurs professionnels ;
- L'absence des anciens professionnels dans les institutions sportives ;
- L'immixtion des états africains dans la gestion des fédérations sportives ;
- Les relations entre la CAF et les clubs européens ;
- La question des binationaux ;
- La lutte contre le racisme dans les championnats européens ;
- La mise au placard des arbitres africains par le tribunal arbitral du sport ;
- La mise en place d'un championnat professionnel.
Par conséquent la réussite de l'organisation de la Coupe du monde par la
République Sud Africaine sera t elle l'occasion pour le football africain de
prendre enfin son envol ?