Printemps 1944, quelques semaines avant le débarquement. La gare d’Évreux-Embranchement, comme toutes les gares d’une certaine importance, est occupée par des cheminots allemands. Les locaux ne permettant que difficilement cette cohabitation, les conflits sont fréquents entre des hommes hostiles de nationalités différentes. Mais les mêmes dangers encourus, une estime réciproque pour des qualités professionnelles ne peut manquer de les rapprocher quelque peu. Le roman se déroule la nuit sur douze heures. Des voyageurs en transit, prisonniers du couvre-feu, attendent, chacun suivant son tempérament, le lever de l’aurore.