C’est une belle page d’amour. Notre héroïne est une femme qui existe…, et nos Léos ne sont-ils pas des fauves, malades de son parfum ?... Ce roman pourrait s’appeler « Le parfum des Iris » — ou, simplement, du nom prestigieux de « Pastel ». Il s’agit de la fugue d’une femme veuve, et, par surcroît, encore très jeune, — qui éprouve la sensation de s’évader de sa solitude, — et qui n’hésite point à abandonner son domaine — où se fabrique le parfum tenace, enivrant. La retrouvaille de Jérôme, du beau belluaire, à la T.V., au milieu de ses Lions, lui donne l’occasion de manifester son indépendance, et repartir à sa rencontre… Le scénario se déroule en grande partie sur la Côte d’azur, baignée de soleil et de richesse. Le manoir, lui aussi, peut exister, — à moins de 50 kilomètres du Marquisat de Ménars-sur-Loire, acquis par Madame de Pompadour, de ses deniers propres ?... Est-ce que le goût incontesté de la Grande Dame ne flotte pas encore en ce manoir… Et pourquoi pas ?... Quelle est la vraie raison qui attire Pastel au jeu ?... Est-ce l’hérédité ? Est-ce aussi l’ambiance « Casino »... ? Le lecteur épiloguera à ce sujet. Nous lirons enfin comment, après la nuit de la malchance, cette femme à fort caractère, va perdre pied, et pourquoi l’apparition de son fils au Musette, la décidera à revenir sans délai au manoir, où elle pourra se recueillir pendant un temps indéterminé…, au milieu des souvenirs anciens… et… récents…