Les véritables dessous de l’industrie la plus profitable dans le monde
Montréal, le 14 octobre 2004 - À l’heure où le public se pose de plus en plus de questions
sur notre système de santé et sur l’augmentation sans cesse croissante de la part des
médicaments dans les dépenses de santé, L’envers de la pilule de J.-Claude St-Onge est un
ouvrage incontournable.
L’auteur y brosse un portrait alarmant et saisissant des dessous de l’industrie pharmaceutique,
devenue depuis les années 1990 la plus profitable dans le monde et qui continue
d’accumuler des profits colossaux grâce, entre autres, au recours systématique aux
brevets et à l’exploitation d’un marché captif, totalement dépendant des médicaments.
J.-Claude St-Onge montre aussi comment les multinationales du médicament gonflent les
coûts de recherche et développement pour justifier la mise en marché de nouvelles pilules
"miracle" qui s’avèrent généralement plus chères et moins efficaces que les bons vieux
remèdes. Il donne quantité d’exemples sur la censure que cette industrie exerce régulièrement
tant sur les résultats gênants de ses essais cliniques que sur les chercheurs euxmêmes;
sur la tendance croissante au retrait de nouveaux médicaments reconnus après
usage comme très dangereux; sur l’art astucieux de ces marchands d’illusions de médicaliser
les événements de la vie et de forger de nouvelles pathologies pour vendre des
"pilules du bonheur"; sur les stratégies prodigieusement efficaces de marketing dans lesquelles
l’industrie investit des milliards pour vanter les bienfaits de ses produits et qui lui
servent à verser des millions en cadeaux de toutes sortes aux médecins et pharmaciens.
"À petite dose, on finit par digérer ces faits. Mais, en les mettant bout à bout, la pilule
devient difficile à avaler", estime l’auteur.