Un soir d'automne, les Beauchemin sont attablés pour souper, et des coups retentissent à la porte. À l'époque, il n'y a pas de bien-être social et il est coutume d'offrir le repas et le gîte au venant. Parfois, comme dans l'histoire qui nous occupe, le venant devient journalier sur la ferme. En l'occurence, quel venant! Travailleur, beau, fort, grand, habile en tout ce qu'il était permis d'être habile à l'époque... et qui aime l'alcool. Son incrustation, dans la communauté du Chenal du Moine est favorisée par l'amour d'une voisine et par l'admiration du père Didace qui voit en lui son digne héritier. La vie l'obligera cependant à choisir entre la mentalité de clocher qui prévaut chez les cultivateurs où il a échoué et sa volonté de vivre comme bon lui semble.